Le décret tertiaire : impact sur l’immobilier logistique
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Quels sont objectifs de réduction de l’impact environnemental des sites logistiques ? Avec Benoît DUBOIS-TAINE, Spécialiste de l’énergie pour la logistique et Laurent SABATUCCI, Directeur Associé – Fondateur EOL.
Quels sont les objectifs de ce décret tertiaire ?
Ce nouveau décret, qui précise l’application de dispositions de la loi ELAN, impose une réduction de 40% de la consommation énergétique des bâtiments d’ici 2030. Il s’applique à tous les sites logistiques, quelle qu’en soit la dimension, à partir de 1000 m².
Pour Laurent Sabatucci, c’est la première fois que les bâtiments logistiques sont explicitement visés par ces objectifs de réduction de l’impact environnemental. Il faut d’abord s’en féliciter car ces efforts permettront de participer à la lutte contre le réchauffement climatique et, pour les entreprises, permettront de réduire leurs dépenses énergétiques.
Mais ces obligations nouvelles imposent de définir dès maintenant une trajectoire afin de prévoir les adaptations nécessaires sur les bâtiments.
Dans un site logistique, les dépenses énergétiques concernent le chauffage, l’éclairage et certains process techniques dépendant de l’activité du site. La trajectoire peut donc concerner des travaux d’isolation, de changement de chaudière ou de système d’éclairage, pour citer quelques exemples.
Ce décret s’applique en premier lieu au parc existant de bâtiments logistiques, dont la pérennité sera en partie dépendante de cette mise en conformité avec les obligations qui s’imposent.
Comment mettre en œuvre cette démarche ?
EOL s’est engagé dans la création de Systenza, qui assiste les entreprises, propriétaires ou exploitants, dans la mise en œuvre et le suivi de cette trajectoire environnementale des immeubles logistiques.
Le décret fixe des objectifs raisonnables, souvent assez facilement atteignables. Si l’échéance de 2030 semble lointaine, le fait de commencer dès cette année cette démarche est une nécessité afin de prévoir les échéances pour les années qui viennent.
Il s’agit là d’un intérêt commun à ce que la logistique s’engage dans l’effort de lutte contre le réchauffement climatique en planifiant les aménagements nécessaires sur la durée.
Pour les bailleurs, le respect de ces obligations participe à la commercialité du bien et à l’image environnementale. Pour le locataire, ces obligations sont partie intégrante de son action dans le cadre d’une politique RSE. Elles permettent aussi de réduire les dépenses de fonctionnement de l’immeuble. C’est donc une démarche positive à engager dès 2021 !
Médiateur : Eric de RIEDMATTEN, Journaliste économique

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