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Motivation individuelle au service du collectif

Comment améliorer notre motivation au service du collectif ? Denis Troch a étudié cette question dans le moindre détail et partage ce qu’il pense être la solution : du bon sens et une boite de confiance.

Auteur du livre « Devenez champion de votre monde », un guide pratique fondé sur les techniques élaborées dans le sport de haut niveau pour progresser dans la prise de décision, la confiance en soi et la force mentale… Denis Troch nous livre, à travers son parcours, quelques clés pour retrouver la confiance en soi.

Gardien de but (Red Star, PSG, PFC…) puis coach (PSG, Troyes, Amiens, Laval, Niort…), Denis Troch a été élu meilleur entraîneur français de Ligue 2 en 1996 et 2002.

En 2009, il décide de quitter le monde du football pour devenir coach mental omnisports et crée sa société H-CORT pour accompagner individuellement quelques personnalités telles que la championne d’escrime Laura Flessel, le manager cycliste Marc Madiot ou le skipper Marc Guillemot.

Aujourd’hui, fondateur de Human Progress Center, il accompagne des clubs, des entreprises, des sportifs, des politiques tout comme des dirigeants dans la prise de décision :
■ Gestion Crise et de conflits
■ Conduite du changement
■ Communication interpersonnelle
■ Gestion des émotions(stress), énergie, estime de soi
■ Motivation
■ Bienveillance et Cohésion d’équipe

Devenez champion de votre monde par Denis TROCH
Devenez champion de votre monde par Denis TROCH

Jérôme Papin : Pour commencer, et parce que tu as connu la motivation individuelle au service du collectif en tant qu’entraîneur adjoint au PSG, j’ai envie que tu puisses nous raconter une anecdote sur le match retour de Ligue des champions avec le Paris-Saint-Germain.

Paris doit gagner après une défaite 3 à 1 contre le Real Madrid. Vous êtes à deux jours du match et ton président Michel Denisot vient te voir pour que l’équipe aille s’entrainer. Et toi, tu dis non !

Denis Troch : Tout simplement parce que l’on venait de jouer les quarts de finale aller de la Coupe d’Europe contre le Real Madrid puis un match de championnat. Les joueurs étaient très fatigués et je pensais que la meilleure des façons de se préparer, c’était de ne pas s’entraîner.

Mais la problématique du jour, c’est que le président Michel Denisot voulait que les joueurs aillent à la rencontre de tous les médias français ou espagnols présents pour voir le PSG s’entraîner avant ce fameux match.

Et il y avait aussi tous les enfants en vacances scolaires à ce moment-là, qui venaient voir l’entraînement. Et quand je suis rentré le matin dans le vestiaire et que j’ai vu l’état physique des joueurs, je me suis dit qu’on ne pouvait pas les faire s’entraîner. 

Ce n’était pas possible qu’ils s’entraînent, même un petit peu, car je les connais. Ils allaient s’investir totalement parce qu’il y avait du monde, parce qu’il y avait les journalistes, parce qu’il y avait les gamins. Et on ne pouvait pas dépenser la moindre énergie. Et donc, bien entendu, j’annonce à tout le monde et aux joueurs que l’on reste au vestiaire et que l’on ne sort pas. Parce qu’il fallait de la récupération à outrance, des bains, des massages, des soins… 

Et Michel Denisot, président du club et de Canal+, me dit : Denis, il faut que les joueurs sortent pour les médias et pour les gamins. Et je lui réponds:  Michel, ce n’est pas possible.

Et il me dit : c’est impossible, tu fais sortir les joueurs ! Donc, j’aime bien quand ça monte comme ça. C’est toujours important de toujours rester tête froide et de rester sur le bon sens. Et le bon sens était de rester dans les vestiaires. Donc, je lui ai dit : Michel, il n’y a aucun problème. Si tu veux, je sors les joueurs. Pour autant, il faut que tu acceptes une chose, c’est que si je sors les joueurs et que l’on perd contre le Real Madrid, tu en es responsable !

Jérôme Papin : Tu dis ça à ton président !?

Bien sûr, c’est une normalité, c’est plein de bon sens. Je sais ce qu’il faut faire. Pour autant, effectivement, cela ne va pas avec la médiatisation du club mais moi, ce dont j’ai besoin, ce sont des résultats. Et donc il me dit : Denis, pour la dernière fois, je t’ordonne de faire sortir les joueurs.

Je lui répond : Michel, parce que tu es mon président, je vais te répéter deux fois la même chose. Je t’ai dit non, une fois, je te dis non, deux fois. Et là, il sort et claque la porte des vestiaires. Il va devant les médias et je ne sais trop ce qu’il a pu dire, mais à aucun moment les joueurs sont sortis.

Jérôme Papin : Et le Paris-Saint-Germain réalisent l’un des plus gros exploits puisque il va battre le Real Madrid. Alors on va revenir sur cette notion de motivation individuelle. C’est quoi la motivation individuelle au niveau de l’entreprise ?

Denis Troch : La motivation, c’est ce qui pousse à agir. Mais il y a ce qui pousse à agir et ceux, au pluriel, qui poussent à agir. Donc, on peut penser que ce qui pousse à agir, cela peut être l’environnement avec des motivations intrinsèques… 

Mais cela peut être aussi ceux qui montrent l’exemple et ceux qui transmettent les choses et qui donnent la possibilité aux gens de capter le rayonnement de chacun d’entre eux. 

Et il y a aussi cette définition de ce qui pousse à agir. Aujourd’hui, elle peut se définir autour de trois pavés :

le premier peut être l’argent. Mais c’est éphémère, parce qu’une fois qu’on est blindé, ça ne nous pousse plus à agir.

Le deuxième, c’est le stress qui pousse à agir. On est dans une pièce, il y a un attentat. Qu’est-ce qui me pousse à sortir ? C’est le fait d’être stressé. 

Et le troisième phénomène, qui lui est durable, c’est l’épanouissement personnel. Donc aujourd’hui, dans les entreprises, dans le monde du sport et en famille, le fait de travailler sur l’épanouissement personnel, nous donne des possibilités de situations durables et bien entendu, qui ne laisse aucune séquelle mentale.

Quand j’accompagnais des boxeurs, c’était la même chose. Il y avait deux possibilité. Par exemple, si un boxeur est en difficulté pour un championnat du monde et qu’il a envie d’arrêter le combat, l’entraîneur, pour le motiver, va lui dire : le mec, en face, il a frappé ta femme, il a été dur avec tes enfants….

Et donc le boxeur va aller rechercher la haine pour pouvoir combattre et finaliser. Et malheureusement ça marche.

Mais c’est négatif et ça laisse des traces. Ce qui veut dire qu’à chaque fois qu’il va vouloir gagner, qu’il ne trouvera pas l’issue, il va aller chercher la haine.

Et ça, c’est un levier que l’on ne peut pas utiliser.

Jérôme Papin : Parmi les leviers sur la motivation, peux-tu nous raconter cette anecdote que tu as vécu avec l’équipe de foot de Laval, où tes joueurs ne font pas ce que tu leur demandes et tu décides de ne pas rentrer au vestiaire ?

Denis Troch : Oui, c’est toute une histoire. Avant un match, on transmet des informations stratégiques et tactiques, comme lors d’une réunion d’entreprise.

On transmet des informations qui vont stratégiquement tendre vers la vision de l’entreprise. Et sur le terrain, on va être opérationnel. C’est exactement la même chose dans le monde du sport et du football. 

Et là, je me retrouve dans un match où, avant la rencontre, je transmets tout ce qu’il faut faire. Et au bout de dix minutes de jeu, on perd déjà deux à zéro. Ce qui peut arriver. Sauf que les joueurs n’appliquaient absolument pas les consignes.

À la mi-temps, je décide donc de rester sur le banc de touche et de ne pas rentrer au vestiaire avec les joueurs. C’est plutôt mon instinct qui m’a dit : Denis, ça ne sert à rien, tu vas te fâcher, tu vas te mettre en colère contre les joueurs et ça n’a pas de sens.

A la mi-temps, les joueurs m’attendent donc pour avoir des nouvelles consignes. Et le président voyant cela, me demande d’aller au vestiaire car les joueurs ont besoin de moi.

Mais comme je leur avais dit ce qu’il fallait faire avant le match et qu’ils ne l’ont pas fait, je n’ai aucune raison d’aller leur redire. Ce qu’ils doivent faire, ils le savent et je leur ai transmis.  

Et que s’est-il passé derrière ça ? Par la force des choses, les joueurs ont pris conscience qu’il y avait quelque chose à faire entre eux et prouver à l’entraîneur qu’il avait tort et qu’ils pouvaient jouer sans lui. C’est simplement à ce moment-là qu’ils prenaient conscience qu’ils étaient titulaires du résultat. Et on gagne trois à deux à la fin du match.

Et donc, ils sont allés chercher les ressources individuelles et collectives entre eux, sans moi. Et se sont quelque part, ligués contre moi dans l’instant, sachant qu’effectivement, ils n’avaient pas suivi les consignes préalables.

Jérôme Papin : Tu as développé, après ta carrière d’entraîneur, une entreprise autour de la préparation mentale. Et tu dis qu’il y a quelque chose de simple et d’essentiel, c’est le bon sens. On est tous d’accord mais c’est quoi le bon sens ? 

Denis Troch : C’est la première intuition que vous avez. Les intuitions ne vont jamais à l’encontre de votre vie. Elles sont légitimes, elles dépendent de vos valeurs et de vos émotions et donc elles sont là pour vous protéger. Donc, quand il y a une intuition qui arrive, ne pas la laisser passer. Elle est généralement bonne. On a ça, en règle générale, à tout instant, sauf qu’on ne l’utilise pas. 

On recherche tout ce qui est rationnel, ce qui est nécessaire aussi. Il faut aller rechercher le rationnel, le pragmatique, les choses qui sont jouables. Pour autant, le bon sens va vous amener sur votre inconscient qui a la réponse. 

Par exemple, savez-vous combien de prise de décision l’on prend par jour ?

On en prend environ 35 000. Sur ces 35 000 décisions, il y en a  99,7 % qui sont inconscientes et 0,3 % qui sont conscientes. Donc cela veut dire que l’on a réfléchi à prendre des décisions sur 0,3 %.

Dans le monde du sport, on va travailler sur les 99,7 % des situations inconscientes. Par exemple, le matin, est-ce-que vous vous posez la question de savoir si vous savez marcher ? On ne se la pose pas.

Pour autant, un jour, vous avez appris à marcher et vous retransmettez l’information et l’action, sans réfléchir. 

Dans le monde du sport, c’est exactement ce que l’on fait. On va travailler essentiellement sur l’inconscient, de manière à pouvoir faire du tac au tac sans réfléchir. Ça ne résout pas toutes les problématiques de prise de décision mais on gagne du temps.

Dans le monde du sport, dans la vie de tous les jours, au plus haut niveau, on a besoin de gagner du temps. Et cet apprentissage, travailler sur l’inconscient vers le conscient, est essentiel pour pouvoir trouver les bonnes décisions et les prendre dans les meilleures conditions possibles.

Jérôme Papin : Alors, après le bon sens, une autre thématique que tu as développé, c’est ce que tu appelles la boîte de confiance. Peux-tu nous en parler ?

Denis Troch : Oui, parce que depuis l’âge de 17 ans, j’ai, tous les jours sans exception, de façon autistique un peu, pris des notes. Et il y a une quinzaine d’années, j’ai repris toutes ces notes et j’ai surligné tous les comportements que je ne comprenais pas :

pourquoi ils s’engueulent, pourquoi ils réussissent, pourquoi ça gagne, pourquoi je ne suis pas dans un état pour combattre, pour avancer, pour pratiquer ?

Et il y a quinze ans, j’ai repris toutes mes malles. J’ai surligné pendant deux ans toutes ces notes pour mettre en face les problématiques et une résolution, soit par l’analyse transactionnelle, la systémique, la Gestalt, la PNL… Tout ce que j’avais pu apprendre dans les différentes formations que j’avais pu faire.

Et je me suis rendu compte, au bout de deux ans, qu’il y avait près de 40 à 50 % des notes qui n’étaient pas surlignées et qui n’avaient pas de résolution habituelle. 

Et je me suis rendu compte qu’il y avait une chose qui pouvait résoudre la quasi-totalité, c’était le bon sens. Donc j’ai travaillé pendant 18 mois sur la théorisation du bon sens. Qu’est-ce que le bon sens pour moi ? Pour nous deux, pour un groupe, pour une équipe, pour un club, pour une entreprise, pour une organisation ? 

Si on travaille sur le bon sens, on va aller rechercher tout ce qui va être intuitif, tout ce qui va être dans le réflexe, dans le tac au tac. Et on va surtout aller à l’essentiel et rapidement. 

Ceci dit, dans le monde de l’entreprise, ce n’est pas toujours possible. Pour autant, on a une nécessité de tendre vers ça, parce qu’on sait que ça résoud la quasi-totalité des problématiques.

Jérôme Papin : Alors ce que je te propose, Denis, c’est que tu puisses nous développer cette boîte de confiance. Prenons l’exemple de mon étui à lunettes, peut-on dire que c’est une boite de confiance ?

Denis Troch : Oui, c’est une boîte de confiance.

Lorsque j’étais jeune, je ne savais pas ce que c’était la confiance en soi. Je n’arrivais pas à la matérialiser. Et donc je me suis dit que la confiance en soi devait être quelque chose que l’on devait avoir en nous. Donc d’imaginer que l’on puisse avoir la confiance au plus profond de nous.

Pas dans ma tête, parce que ma tête m’a fait dire et fait faire des bêtises. Donc, c’est au fond de mes tripes, avec mes valeurs et mes émotions. 

Et donc, j’ai imaginé une petite boîte noire, exactement comme celle-ci, sur laquelle il était marqué, la boîte de confiance de Denis et qui était au fond de mes tripes.

Et je me suis dit que cette boîte, je ne me souviens pas qu’on l’ai mise en moi. Donc ça veut dire qu’à ma naissance, on me l’a transmise. Et curieux comme je suis, j’ai ouvert cette boîte de confiance.

Et je me suis rendu compte qu’elle était vide. Donc on m’a transmis une boîte de confiance vide. C’est incroyable, on vous donne soi-disant quelque chose de positif et c’est une boîte vide. Et finalement, c’est peut-être le plus beau cadeau que l’on ait pu me faire, me transmettre à ma naissance une boîte vide.

Pourquoi ? Parce que je vais pouvoir la remplir des milliers de belles choses que j’ai pu faire dans ma vie, que ce soit dans le monde du sport, en entreprise ou en famille. Cela peut être une réussite scolaire, des matchs réussis, des buts marqués, une relation amoureuse… 

Toutes ces belles choses, vous les mettez à l’intérieur de cette boîte de confiance et vous continuerez demain et après-demain à la remplir. Elle va vous servir demain et après-demain, à prendre des décisions, à avancer dans la vie de tous les jours.

Bien sûr, elle prend des coups, elle est abîmée, elle est choquée, égratignée, donc elle va fuir un peu. C’est pour cette raison qu’il faut continuer à la remplir de manière à ce qu’il y ait un maximum de choses à l’intérieur et que vous puissiez en profiter régulièrement. 

Alors sachez une chose, c’est qu’à chaque fois que vous allez réfléchir à tout ce que vous avez fait de bien dans votre vie, le soir, sous la douche ou dans un canapé, au bout de 30 secondes, vous allez dire : j’ai fait ça et ça de bien – j’ai réussi ça, c’est top – j’ai rendu service j’ai eu une promotion. Bref, tout cela rentre dans la boîte.

Mais malgré toutes ces choses magnifiques que vous avez pu faire, il y a toujours un con dans nos têtes qui nous dit : oui, mais t’as quand même raté ceci ou cela.

Et donc, il faut d’abord combattre ce con, avant véritablement de remplir à chaque fois cette boîte de confiance. Pourquoi ? Parce que le « oui, mais » arrive systématiquement. Et à chaque fois qu’il arrive, il faut jouer avec lui.

Il faut lui dire : ok, j’entends, je sais que tu es ici, on reparlera de toi après. Pour l’instant, je remplis ma propre boîte de confiance pour avoir cette force mentale et pouvoir affronter les aléas de la vie.

Jérôme Papin : Par rapport à cette notion de motivation individuelle au service du collectif, si tu devais livrer un message aux managers qui nous écoutent ! 

Denis Troch : Si chacun d’entre vous, devait donner 1 % de plus : par exemple, le matin, dire bonjour à trois personnes de plus que d’habitude. Ou plutôt que de jeter un dossier, c’est le poser proprement sur le dossier d’un collaborateur. C’est aussi peut-être réfléchir sur la manière dont on va se comporter dans une réunion, réfléchir un petit peu plus aux échanges que l’on va avoir. C’est 1 % de mieux. 

En sortant de notre rendez-vous, si chacun d’entre nous met 1 %, on a déjà gagné 100 % de plus. Cela veut dire qu’avant même de commencer quoi que ce soit, on sait que l’on peut être ensemble et dans des conditions hors norme.

Par exemple, je peux vous relater ces choses-là dans le monde du sport, et vous allez faire le transfert dans le monde de l’entreprise sans aucun problème. 

Quand je commence, par exemple dans mes actions fortes avec un club de football en grande difficulté. Ils me disent : voilà, on a un gros problème, on est dernier du classement et on joue le maintien et on a très peu de temps pour rétablir la situation et donc on pense que le mental peut le faire.

Alors oui effectivement, on peut le faire. Et donc, je commence par leur dire : « moi, à mon époque, quand j’étais entraîneur de football, on jouait à onze contre onze. Est-ce que c’est toujours le cas ? Et là, ils se disent ; celui-là, il sort d’une autre planète. Il était footballeur pro ou quoi ? Donc, on me répond que l’on joue toujours comme ça.

Alors je leur dis : si dans mon équipe, il y a de ux joueurs qui ne s’investissent pas totalement, on va donc jouer à onze moins deux. On va donc jouer à neuf, contre un adversaire qui sera onze. 

Eh bien non! Si j’ai deux de mes joueurs qui ne s’investissent pas, je me retrouve en infériorité numérique par rapport à l’adversaire. Cela veut dire que ces deux joueurs-là travaillent contre nous et donc pour la concurrence ou pour l’adversaire.

Et donc, on va jouer à neuf contre treize. Et moi, à neuf contre treize, je ne démarre pas un projet, une réunion ou un match, c’est impossible. Je sais que c’est peine perdue. 

Donc là, tout le monde comprend que tout le monde doit travailler ensemble pour pouvoir réussir quelque chose de hors norme.

De plus, on sait très bien que l’adversaire n’a pas pensé à ça et qu’il se peut que si on résiste bien à rester en groupe, c’est-à-dire à onze soudés, peut-être que l’adversaire va nous renvoyer deux de ses joueurs, qui ne seront pas motivés, qui ne seront pas dans l’engagement, qui ne sont pas dans l’envie. Eh bien, on va peut-être les récupérer de façon virtuelle. Et on aura peut-être en fin de match, en fin de saison, un gain supérieur.

Et ça marche très vite et très bien.

Interview de Jérôme Papin, Journaliste sportif – Agora Médias

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