MOBILITÉ - FLOTTE AUTO

Les nouveaux KPI à prendre en compte pour établir un Total Cost Management (TCM) adapté

Quand de grands groupes « upgradent » leur RSE et se confrontent à quelques principes de réalité et résistances au changement.

« Tout le monde parle d’écologie, tout le monde est pour, mais quand ils sont directement concernés par le sujet, ce n’est plus pour eux ». 

Retour d’expérience entre Agnès GUIRAL, Responsable Développement Durable chez NATIXIS et d’Olivier VALLADEAU, Responsable adjoint Travel & Fleet Management – Expert Leader Mobility chez BPCE sur la mise en oeuvre d’une politique volontarisme en matière de décarbonation de l’entreprise, de la sobriété énergétique à la mobilité durable, jusqu’au menu de la cantine. Avec, peut-être demain, un bilan carbone individuel ?

Agnès GUIRAL, la RSE chez Natixis ? 

La RSE de Natixis, filiale du Groupe BPCE, c’est s’occuper à la fois de notre fonctionnement interne donc réduire notre impact sur l’environnement en interne et aussi dans nos métiers, nos financements, nos investissements.

Olivier Valladeau, vous êtes expert leader mobilité chez BPCE, un petit mot de présentation ?

Expert leader mobilité chez BPCE, c’est gérer l’ensemble des déplacements des collaborateurs, déplacements professionnels depuis le véhicule de fonction jusqu’au déplacement par avion, par train, par taxi, voire même les vélos partagés que l’on met à disposition de l’ensemble des collaborateurs.

En deux mots, c’est quoi le TCM chez BPCE Natixis ?

Olivier Valladeau : C’est le coût de déplacement des collaborateurs sur le plan professionnel, avec le coût par exemple du véhicule de fonction, d’un chauffeur pour certaines catégories de collaborateurs.

Comme BPCE Natixis est une banque internationale et qu’il y a beaucoup de déplacements à l’étranger, on prend aussi en compte tout les coûts de ces déplacements du collaborateur, de A à Z, des taxis, des notes de frais, des hôtels, etc.

Aujourd’hui, quel est l’axe principal de changement dans votre société en matière d’empreinte carbone ? 

Olivier Valladeau : Principalement, nous faisons très attention à ces coûts qui ont tendance à progresser et on essaye de les réduire, tout en prenant en compte aussi des nouveaux moyens dont nous disposons pour ne pas se déplacer. 

Je pense notamment au télétravail et aux outils comme Skype, Teams, etc.

Et on a aussi d’autres sujets qui nous challenge parce que nous avons une direction RSE et une entreprise qui ont dans leurs objectifs de faire diminuer l’empreinte carbone de l’ensemble de nos déplacements.

Un exemple concret ?

Olivier Valladeau : Dans la politique voyage, on a mis des indicateurs. Une fois que l’on a toutes les données, on essaye de diminuer cette empreinte carbone en limitant les déplacements de certains collaborateurs, voire en les faisant changer de mode de déplacement. 

On peut demander à un collaborateur qui prenait l’avion à une époque, de prendre le train, si le coût et le temps de trajet est équivalent. Par exemple, sur un trajet Paris – Marseille.

Vous étudiez les coûts, mais est-ce que l’on parle aussi en émission de CO2 ?

Olivier Valladeau : Oui, derrière il y a le CO2 qui peut être récupéré. Mais c’est une information relativement complexe, notamment si on prend l’avion. Ce sont des données que l’on ne peut pas forcément avoir. On sait qu’un jour, on aura peut-être des pénalités par rapport à ça ou devoir les compenser autrement. 

Agnès Guiral, est-ce qu’aujourd’hui, on calcule ce fameux CO2 à la Direction RSE de Natixis ?

On peut tout à fait le calculer mais je vais rappeler juste des éléments importants de contexte. Les transports routiers en France représentent plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre, et plus de la moitié des émissions de polluants, donc c’est hyper impactant sur l’environnement. 

Il y a la feuille de route du gouvernement en France que l’on connaît, il y a cette exigence mondiale qui nous concerne tous et dans le Groupe BPCE, il y a effectivement des objectifs de réduire l’impact carbone de 15% entre 2019 et 2024. 

Sur la partie déplacement, on calcule cela de manière tout à fait précise. Typiquement, le bilan carbone, c’est à peu près entre 10 à 15% la part de tout ce qui est mobilité. 

On va prendre les kilométrages qui nous sont fournis chaque année que l’on multiplie par un facteur d’émission : donc, il nous donne effectivement le bilan carbone des avions, des trains… 

Puis, il y a tous les déplacements domicile-travail au quotidien qui sont un poste aussi important. Et là, on va de la même façon tenir compte du télétravail qui a heureusement explosé. 

On a plus de 84% des collaborateurs de Natixis qui ont adhéré au télétravail. Ils peuvent, dix jours par mois, en bénéficier. Donc ça, c’est très impactant. 

Après, on prend la part de ceux qui viennent en voiture, en transport en commun et puis d’autres modes de transports. On sait qu’aujourd’hui, on est à peu près à 10-12% de gens qui viennent en voiture, plus de 60 % en transport en commun et environ 10 % à vélo, etc. 

Donc on multiplie les kilométrages par des facteurs d’émissions. 

C’est la logique du bilan carbone, une logique comptable qui mesure l’impact environnemental pour tous les collaborateurs. Chez Natixis, on est 13 000 dans le monde. 

Après, il y a les mesures individuelles. On a créé un outil qui s’appelle My Green Footprint, qui est un outil de sensibilisation individuelle, où l’on fait des proformats sur leur consommation d’énergie, leurs déplacements, leurs modes de déplacement, leurs équipements IT. 

Et même, on va voir ce qu’ils ont dans leur assiette. Ils doivent déclarer combien de fois par semaine, ils mangent de la viande rouge, du poisson ou un repas végétarien. L’impact est très différent car celui de la viande rouge est colossal sur le bilan carbone.

Est-ce que ce n’est pas un peu intrusif quand même ? 

Agnès Guiral : C’est un peu intrusif. Il y a beaucoup de résistance autour de l’alimentation et du steak en particulier. Effectivement, cela peut générer un peu d’agacement. 

Mais ce qui est étonnant, c’est que pour la restauration, on a participé aux appels d’offres pour nos nouveaux bâtiments pour qu’il y ait systématiquement une offre végétarienne. 

Et cela fonctionne très très bien, les gens se régalent. On n’interdit pas la viande et il y en actous les jours, ainsi que poisson. Mais le fameux steak frites commence à être progressivement détrôné par quelque chose de plus responsable. 

Est-ce que chez BPCE, vous avez aussi des outils pour mesurer des facteurs de déplacements des collaborateurs ?

Olivier Valladeau : Concrètement, on compile des informations qui proviennent de plusieurs bases de données, des avions, des agences de voyage ou de la compagnie taxi qui travaille avec nous et ainsi de suite. Pour les véhicules de fonction, on a une base de gestion de la flotte de véhicules. 

On favorise aussi les déplacements avec des véhicules green. Quand on passe les contrats avec les sociétés de taxi, on demande à ce que ce soit des déplacements green. 

On collecte toutes ces informations-là dans un outil et on sort des KPI, des graphes pour voir l’évolution d’année en année de tous ces aspects.

Est-ce qu’économiquement, l’entreprise s’y retrouve ?

Olivier Valladeau : On a toujours été relativement précurseur sur ces aspects-là, notamment quand on est passé du diesel à l’essence. Économiquement parlant, ça ne tenait pas la route. Mais c’était une volonté de notre Direction Générale qui disait : « on veut être vert avant tout ». 

Aujourd’hui, notre direction RSE est beaucoup plus axée sur le tout électrique. Et sur cet aspect-là, j’émets encore des petits freins, sur les problèmes pour trouver des bornes, le coût astronomique de certains véhicules et l’offre constructeur qui n’est pas encore là. Il faut y aller, mais progressivement.

Agnès Guiral : De toute façon, l’objectif est là. Les intérêts économiques et écologiques vont se retrouver. Pour ce qui est des véhicules, je pense que l’enjeu est surtout de réduire leur nombre et réduire leur poids aussi. 

C’est super important parce qu’il y a des véhicules électriques qui pèsent beaucoup trop lourds et qui, du coup, ne sont pas si positifs.

Olivier Valladeau : C’est vrai, tu as raison de le souligner. Réduire le nombre de véhicule arrive de plus en plus dans nos discussions. 

Nos DRH le demandent pour des raisons écologiques, de contraintes de circulation et de stationnement, mais aussi, par rapport à une nouvelle génération pour qui la voiture ne fait plus rêver et qui demande d’autres solutions de transport. 

On étudie le crédit mobilité, voire même le système de taxi qui rentrerait à terme comme un véhicule de fonction. 

On a le sentiment que vous êtes très en pointe. Alors au sein de l’entreprise, comment se passe cette mise en place ?

Agnès Guiral : La mise en place est progressive et il y a des incitations.
Typiquement, pour pousser les gens à passer au vélo, on a des supers infrastructures au niveau de nos bâtiments. 

On a dans les tours BPCE, un parking de 600 places de vélos. Je crois que c’est l’un des plus grands de Paris. Sur l’Île-de-France, on a plus de 1000 places. 

On a également 250 bornes de rechargement électrique, donc, les infrastructures seront en place.

On sait que la ville de Paris développe les pistes de vélo. Ce n’est pas encore complètement au point au niveau de la sécurité mais cela s’améliore. Après, ce qu’il faut, c’est un accompagnement aussi, avec les systèmes de subventions et de remboursements. 

Pour le remboursement des transports en commun, des locations de Véligo, on va au-delà de la réglementation. C’est 50% mais on va jusqu’à 60. 

En revanche, les utilisateurs de voiture sont surtout contraints chez nous par les places de parking avec la réglementation des bâtiments.

On a 10 % d’usagers de la voiture et on est 6 000 personnes. Chaque jour, il faudrait 600 places et il y en a 450 maxi. C’est une énorme contrainte sur les parkings. Donc, du coup, ça pousse des entreprises comme Natixis BPCE à essayer de louer des parkings à l’extérieur. 

Alors, je préconise d’éviter de trop louer à l’extérieur parce que cela représente un coût et ce ne sont pas les bonnes tendances pour l’entreprise.

Olivier Valladeau : Nos collaborateurs que l’on considère maintenant comme des clients nous demandent des parkings et on se retrouve très souvent en porte-à-faux par rapport aux besoins originels et au cahier des charges que l’on s’était fixé avec Agnès.

Certains n’ont pas vraiment envie de changer leurs habitudes et l’on doit faire des compromis, entre la partie RSE, les places de parking et les besoins des collaborateurs. 

Pensez-vous que cela va suffisamment vite ou souhaitez-vous encore accélérer ?

Agnès Guiral : Je pense que les choses sont allées vite. Il y a eu un gros effet du Covid. Il y a une bascule sur l’utilisation du vélo que l’on voit très bien à Paris avec un trafic très dense. Si on devait faire une nouvelle enquête mobilité et on a prévu d’en refaire une, je pense que le taux d’utilisation du vélo que l’on a vu à 10 serait maintenant à 15.

Ce sont des évolutions sociétales. L’usage de la voiture va se réduire aussi naturellement, compte tenu des contraintes et des nouvelles générations qui ne sont pas dans les mêmes modèles. 

Est-ce que les collaborateurs qui ne suivraient pas cette politique, pourraient être sanctionnés ? 

Agnès Guiral : On n’impose jamais, on est dans la conviction, on est dans la conduite du changement. On ne va pas imposer les choses. Nous sommes plus dans le registre de l’accompagnement.

Quels sont les points d’achoppement ?

Olivier Valladeau : Tout le monde parle d’écologie, tout le monde est pour, mais quand ils sont directement concernés par le sujet, ce n’est plus pour eux. 

C’est plutôt ça le point d’échauffement. Et en ce moment, le vrai point d’échauffement, c’est le parking. Tout le monde demande à avoir des exceptions pour x raisons.

On a aussi un gros sujet sur certains collaborateurs qui ont très peu de télétravail, qui viennent tous les jours et qui sont réfractaires à tout. Ils ne veulent pas dire sur quel site ils viennent, ni réserver en amont un espace sur les open space ou les places de parking. Ils considèrent qu’ils sont prioritaires. 

On a aussi des collaborateurs qui ont droit à des parkings à l’extérieur mais qui sont limités à 10 heures. Et, qui nous disent, pour X raisons : “je viens plus tôt et je pars plus tard et on est au-delà des 10 heures, donc qui me paye le supplément ?”

C’est un vrai casse-tête.

En matière d’économie d’énergie, avez-vous établi un plan de sobriété ?

Agnès Guiral : On a mis en place un plan de sobriété énergétique au niveau du groupe, sur toute la France, avec deux mesures phares : une mesure de 19 degrés, au plus froid dans le bâtiment et puis des mesures où l’on ferme les bâtiments pendant une journée donnée. 

Tous nos sites sont par exemple fermés demain sauf une tour pour les gens des salles des marchés qui ne sont pas en télétravail.

Est-ce qu’en termes de mobilité électrique, vous donnez des consignes ?

Olivier Valladeau : Aujourd’hui, on a voulu inciter les collaborateurs à changer leurs habitudes, même au niveau du choix de leur véhicule.

On a poussé les collaborateurs à prendre des hybrides rechargeables ou des véhicules électriques. Donc, on a installé 200 bornes sur l’ensemble de nos sites parisiens, plus d’une centaine sur les tours de la BPCE. 

Aujourd’hui, c’est gratuit. Demain, avec le coût de l’énergie, on commence à se poser la question de la règle de l’avantage en nature.

On sera obligé de limiter les recharges des collaborateurs, d’individualiser et là-aussi, de les tracer. 

Ce qui pourrait d’ailleurs être pris en compte dans l’application individuelle dont parlait Agnès tout à l’heure. On peut vous dire en fin d’année combien de pages vous avez imprimé, et demain, combien vous avez consommé d’énergie dans l’entreprise. 

Aujourd’hui, on trace même l’énergie que l’on utilise pour nos ordinateurs.

C’est une révolution dans le monde de l’entreprise. Peut-il arriver, qu’après son bulletin de salaire, on ait peut-être en fin d’année notre bilan carbone ? 

Agnès Guiral : Il y a normalement une protection des données. L’outil dont j’ai parlé tout à l’heure est RGPD compatible. Nous n’avons pas le droit d’avoir la connaissance des informations propres à un collaborateur. À l’échelle d’une direction, on peut avoir une idée mais jamais à l’échelle d’un collaborateur.

Vos exigences de diminution de 15% de votre bilan carbone sont très fortes. Cela va s’arrêter où ?

Agnès Guiral : Je rappelle que l’Europe a un objectif de moins 55% à 2030. Il faut donc continuer d’avancer. Les entreprises et les salariés sont les gros contributeurs de cet objectif.

Olivier, est-ce que c’est plus simple avec les nouvelles générations, ou finalement, on retrouve à peu près les mêmes schémas d’acceptabilité ?

Olivier Valladeau : Quand on en parle collégialement, tout le monde est d’accord. Mais quand on prend chaque collaborateur individuellement, ce n’est plus du tout la même chose.

Alors les jeunes, dans un premier temps, vont plus changer leurs habitudes : ils vont mettre la voiture de côté jusqu’au jour où ils vont avoir une famille. Certains bien sûr, vont continuer à prendre les transports en commun et ne vont pas vouloir de véhicule. 

Mais l’attrait du véhicule de fonction reste encore très fort en entreprise. Quand les ZFE seront là, quand il y aura des contraintes très fortes de stationnement dans Paris, le collaborateur ne verra plus trop l’intérêt d’avoir une voiture.

Vous dissuadez vos collaborateurs d’avoir une voiture ou pas ? 

Agnès Guiral : D’un point de vue RSE, on dissuade les gens de venir en voiture sauf quand ils ont des contraintes personnelles fortes que l’on peut comprendre. Mais il y a encore beaucoup de collaborateurs qui habitent dans Paris et qui viennent en voiture.

Olivier Valladeau : Il y a encore de la pédagogie à faire. Ils ne veulent pas changer leurs habitudes comme ça, du jour au lendemain.

Les décisions sont-elles collégiales ou viennent-elles de la Direction ?

Agnès Guiral : Quand on a cet objectif de faire moins 15%, c’est du plan stratégique. C’est validé par les comités de direction générale de nos établissements. 

Après, il y a le principe de réalité qui fait que l’on a des gens qui résistent. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec Olivier, car je sais qu’il est confronté à de fortes têtes qui résistent. Mais globalement, je trouve que les gens évoluent dans le bon sens. Je reste positive. 

Donc jamais on ne va l’imposer. Mais, en même temps, on a ce cadre de réduction de notre impact qui est là.

Olivier, comment concilier coût économique et vertu écologique ?

Olivier Valladeau : Aujourd’hui, on essaye de dire à nos dirigeants que l’on ne peut pas aller vers l’écologie sans mettre la main à la poche. On le voit très bien aujourd’hui, le coût de l’écologie est relativement élevé : véhicule électrique, consommation d’énergie …

Lorsque la machine sera en route, on aura de bonnes surprises à ce niveau-là.  Mais aujourd’hui clairement, et on le voit même pour le diesel, si on parle en termes d’économies, le diesel reste favorable si on fait beaucoup de kilomètres. 

Agnès Guiral : Je suis pas tout à fait d’accord car je trouve que franchement, la RSE fait faire des économies à nos entreprises. Certes, les véhicules hybrides et électriques sont plus chers aujourd’hui.

Mais en réduisant le parc de véhicules de fonction, cela coûte moins cher à l’entreprise. En réduisant le nombre de personnes qui viennent en voiture, tu ne vas plus avoir besoin de louer des parkings à l’extérieur. En réduisant les kilomètres en avion, cela va évidemment réduire les frais de déplacement. Je pense qu’on s’y retrouve au final et je suis sûre qu’il y a un bénéfice concomitant

Olivier Valladeau : Il faut qu’il y ait une impulsion aussi de notre direction. Pour l’instant, on en parle, mais dans la réalité, les flottes ne diminuent pas.

Pensez-vous aller trop loin, trop vite pour les collaborateurs ou sentez-vous que vous êtes dans le bon tempo ?

Agnès Guiral : On avance bien. J’ai un recul d’une dizaine d’années là-dessus et on avance bien.

Olivier Valladeau : La RSE est nettement plus visible depuis dix ans. On en parle dans tous les sujets de nos activités. Quand on fait des achats, ce sont des achats responsables. On va regarder dans les appels d’offres, le sourcing, où est fabriqué tel bien, qui construit, est-ce qu’il y a des terres rares,  quel transport et notamment pour les véhicules de fonction.

Et côté constructeur automobile, il faut aussi jongler avec la limitation de leurs propositions qui ne répondent pas à nos critères et qui baisse la concurrence et les négociations possibles.

Agnès, face à la réalité économique, allez-vous imposer la RSE et son côté écologique face au principe de réalité ?

Agnès Guiral : Le principe de réalité, c’est effectivement des résistances ponctuelles sur des modèles qu’il faut faire évoluer mais qui sont clairement en transition pour moi. Je suis donc très positive.

Interview réalisée par Christophe Bourroux, journaliste.
 

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