Détecter le mensonge est un thème qui nous concerne tous, tant sur un plan professionnel que personnel.
Sylvia BREGER revient sur ce que la science nous a appris au sujet de la détection du mensonge : de l’observation des signes verbaux et non verbaux, aux mythes qui y sont associés, jusqu’aux limites liées à la détection du mensonge.
Car ” un mensonge répété dix fois, reste un mensonge ; répété dix mille fois, il devient une vérité ” disait Joseph Goebbels, ministre de la propagande d’Adolf Hitler. Qui disait également : ” Plus le mensonge est gros, plus il passe. “
Nous mentons délibérément pour toutes sortes de raisons révèle la revue Psychiatrie et violence * : pour se valoriser, pour dissimuler des émotions, par haine, pour éviter une conséquence, et même parfois, pour le plaisir ou pour faire plaisir. Les gens mentent en moyenne une à deux fois par jour (DePaulo, Kashy, Kirkendol, Wyer et Epstein, 1996), mais cette moyenne serait influencée par un petit groupe (à peine 5 %) de menteurs invétérés (Serota, Levine et Boster, 2010).
Sylvia BREGER nous donne les interactions stratégiques et techniques pour démasquer un menteur ainsi que les bons indicateurs comme les signaux émotionnels.
Fondatrice de CriminoNET et criminologue, Sylvia BREGER a été correspondante scientifique du pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale durant 11 ans à la formation des enquêteurs. Son action portait notamment sur tout ce qui était criminologique et plus particulièrement centré sur tout ce qui concerne les atteintes aux mineurs et les techniques d’audition.
La détection du mensonge : l’effet Pinocchio existe-t-il? Psychiatrie et Violence
Décodage du langage non verbal et des expressions faciales
Interview réalisée par Brice GIROD, Directeur des programmes d’Agora Managers Groupe
