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Des offres globales de sécurité et des innovations technologiques : un levier pour les budgets sécurité des entreprises

Dans un contexte Covid et entre une baisse des budgets sécurité des entreprises et d’une chute de chiffre d’affaires de certains secteurs d’activités de la surveillance humaine, un nouveau levier s’offre aux deux parties : celui d’une offre globale et d’innovation en matière de sécurité proposée par des acteurs de la sécurité qui demandent aussi à leurs clients de revoir leur cahier des charges.

Claude TARLET, Président Fédération Française de la Sécurité Privée prévient : tout l’enjeu est d’assurer la continuité de surveillance des sites et la sécurité de tous celles et tous ceux qui travaillent, qu’ils soient dans un bâtiment de façon fixe, qu’ils soient mobiles dans le cadre de leurs activités ; un enjeu d’autant plus difficile que nous sommes conscients des difficultés économiques qui sont devant nous ; la crise sanitaire est derrière nous, mais la crise économique devant nous.

Par conséquent, aucune des grandes décisions ne pourra être prise sans qu’il y ait en permanence, une réflexion sur l’enjeu budgétaire et les moyens évidemment qui pourront être dégagés. Et, de ce point de vue, convergence entre intelligence – technologies – ressources – solution globale, c’est ce vers quoi nous devons tendre...

C’est avec des technologies que l’on va pouvoir le faire poursuit Clément VUIBERT, Directeur Commercial Associé du Groupe PROCEDO. Le binôme homme-machine va pouvoir permettre à nos clients de traverser la crise économique. On a des budgets sécurité qui vont être revus à la baisse car la sécurité ne va pas être vue comme un moyen essentiel : on va supprimer des prestations de confort, des prestations de prestige et on va avoir des reports d’investissements en termes de vidéo-surveillance, de contrôle d’accès. Il nous donc faire une proposition d’offre globale de sécurité combinée d’homme, de technologies et de la sécurité à distance…

Il faut que nous soyons en position de conseil continue Claude TARLET. Quand nous disons offre globale, il faut mettre de l’intelligence ; il faut être en capacité d’accompagner par le conseil, l’analyse des risques objectifs, de proposer peut-être de revoir les organisations existantes… Il faut remettre tout sur la table, il faut tout repenser, il faut définir quels sont les risques prioritaires pour chacun…

Il faut comprendre que nos clients doivent à la fois résoudre des contraintes budgétaires et en même temps apporter un maximum de confiance et de sérénité à leurs collaborateurs. Donc nous sommes là pour leur proposer des solutions qui combinent, lorsque cela est nécessaire, la présence de l’homme – le contrôle, l’accueil, le filtrage l’intervention – et lorsque cela peut aider l’homme, un ensemble de technologies qui permet de résoudre la question.

Et puis, peut-être faut-il aussi penser les budgets différemment ? Aujourd’hui, quand on met en place des hommes 24 heures sur 24, on sait que ce sont des coûts considérables à l’année. Mais lorsque l’on pense la présence de l’homme dans un ensemble qui intègre des technologies, on peut peut-être proposer à nos clients des solutions du style, une forme de location de services dans lesquels on intègre à la fois l’homme, les technologies, leur renouvellement, leur amortissement, leur entretien, bref, une vision moderne de ce que peut-être l’offre de sécurité privée.

Il faut déjà revoir la manière dont on commande des prestations de sécurité reprend Clément VUIBERT : c’est-à-dire que lorsque l’on voit dans des cahiers des charges, une demande d’un client qui veut un agent de sécurité 24 heures sur 24 pour surveiller son site, d’accord.
Et dans ces 24 heures d’une journée, il va faire du filtrage, il va faire des rondes, il va contrôler de la vidéosurveillance, etc. Et là, on est dans un mauvais schéma !

On doit prendre les choses à l’envers.
Qu’est-ce que l’on veut faire ? On veut protéger contre des intrusions quand le site est fermé ; on veut faire du contrôle d’accès de visiteurs ; on veut accueillir des transporteurs et on a une protection d’une machine avec des rondes techniques. Alors, est-ce que l’on a besoin d’un agent de sécurité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 pour ça ? Non !

Et quand on parle du taux horaire : un agent de sécurité coûte 20 euros de l’heure, c’est très peu. Mais on a 8 760 heures dans une année, ça fait un budget de près de 180 000 euros.

Mais si on voit les choses autrement. On dit : je veux protéger mon site contre les intrusions.
Mais est-ce qu’un site, vaste d’une vingtaine d’hectares, un site industriel ou logistique est protégé par un agent qui fait une ronde toutes les 20 minutes ? Non !

Est-ce que le site est protégé quand on a un agent qui regarde 16 caméras depuis son poste de sécurité alors qu’il n’a qu’un temps d’attention de seulement 20 minutes? Non !

En revanche, si on a des caméras intelligentes qui lui signalent une intrusion, si l’on crée un périmètre étanche autour du site par des barrières infrarouges, par des caméras thermiques, par de la détection enterrée, une fois que le site est sous alarme, on a la certitude technologique qu’il n’y aura pas d’intrusion ou que l’intrusion sera détectée à n’importe quel moment.

Autre exemple, un drone en pilotage automatique, relié à la station de télésurveillance pour faire une levée de doute sur une intrusion coûte moins cher que d’installer 50 caméras installées avec de la fibre optique enterrée.

Pour le contrôle d’accès des transporteurs : est-ce qu’il est opportun d’avoir sur un site logistique, un site industriel, un, deux, trois agents de sécurité qui sortent de leurs guitoune pour relever toutes les plaques d’immatriculation et relever les CMR des camions ? Non !

Aujourd’hui, tous les transporteurs sont annoncés et la lecture automatisée des plaques d’immatriculation, le LAPI, permet une gestion totalement automatisée. L’agent de sécurité est là pour gérer les 3 % de camions qui ne sont pas annoncés et il est utile pour gérer les
anomalies ou pour accueillir des visiteurs dans une langue étrangère…

On est donc dans une optimisation du travail des agents… un agent de sécurité augmenté.

Claude TARLET : On est très souvent, à quelques exceptions près, dans une relation très dur avec nos clients : le budget est le maître !
Et donc, il faut, quelle que soit la qualité des offres que nous proposons, entrer dans un cadre budgétaire souvent très contraint.

Donc, il faut faire la preuve, et c’est en cela que cette crise est une formidable opportunité aussi pour l’ensemble de la filière, de notre capacité à apporter de la valeur ajoutée… En surveillance humaine comme comme en cybersécurité.

Où apportons-nous de la valeur ajoutée aujourd’hui ? Pas en copiant des cahiers des charges d’appels d’offres en appel d’offres sans aucune innovation.

Nous apportons de la valeur ajoutée si, comme vient de le dire très clairement Clément, on est capable de proposer aux clients une réflexion, c’est-à-dire de lui dire : nous n’allons pas reprendre en l’état ce que vous avez demandé à tous nos confrères depuis dix ans ; nous allons nous mettre autour d’une table et essayer de regarder où sont les vrais enjeux, les vrais risques, ceux qui sont prioritaires. Et on va essayer de construire ensemble des solutions….

PROCEDO vient de fêter ses 35 ans au service de la sécurité et sûreté. Plus de 3000 clients nous font confiance pour la surveillance de leurs sites : Retail, Industrie, Logisitique, Tourisme, Luxe, Collectivités ; tous sont conquis par l’analyse à 360° de PROCEDO. 

Notre offre globale s’appuie sur une expertise de 3 facteurs de protection : La Sécurité Electronique (Intrusion, Vidéosurveillance, Contrôle d’accès), La Télésurveillance à distance, le Gardiennage. Nos 590 agents de sécurité utilisent les innovations de sûreté de nos partenaires comme les robots de surveillance et les caméras à Intelligence artificielle embarquée pour assurer une performance opérationnelle, renforcer le sentiment de sécurité de vos clients et collaborateurs tout en vos services achats avec un ROI rapide.

Propos recueillis par Alexandre Carré, Agora Médias lors des Agora Live Facilities

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